Vingt ans après sa diffusion, « Six Feet Under » (2001-2005) s’offre une seconde vie. La série culte d’Alan Ball, qui a bouleversé le genre avec son approche singulière de la mort et des dynamiques familiales, est désormais disponible dans son intégralité sur la plateforme Max®. L’occasion rêvée de (re)découvrir l’une des œuvres les plus marquantes de l’Âge d’or des séries.
Une fresque funéraire d’une rare intensité
En cinq saisons, « Six Feet Under » a exploré le quotidien de la famille Fisher, propriétaire d’une entreprise de pompes funèbres à Los Angeles. Entre cadavres sur la table d’embaumement et drames intimes, la série dissèque avec une justesse chirurgicale la complexité des liens familiaux, le poids des non-dits et la difficulté d’accepter l’inéluctable.
Portée par un casting exceptionnel – Peter Krause, Michael C. Hall, Frances Conroy, Lauren Ambrose ou encore Richard Jenkins –, la série alterne humour noir, tragédie et moments de grâce. Sa mise en scène inventive et son écriture ciselée en font un modèle du genre, refusant les facilités narratives et offrant une profondeur psychologique rarement égalée.
Un héritage indélébile
« Six Feet Under » n’a pas seulement marqué son époque ; elle a redéfini les codes du drame télévisé en osant une narration contemplative et en s’autorisant des digressions oniriques. Son influence est encore palpable dans des œuvres contemporaines comme « The Leftovers« , « Succession » ou « This Is Us« .
Mais c’est surtout son final qui reste gravé dans les mémoires. Épisode bouleversant et sommet d’émotion, il clôture l’histoire avec une maîtrise rare, offrant l’une des plus belles conclusions jamais écrites pour une série télévisée.
Un retour à ne pas manquer
Avec son arrivée sur Max, « Six Feet Under » se rappelle à notre bon souvenir et s’offre aux nouvelles générations. Ceux qui n’ont jamais pris le temps de plonger dans cet univers empreint de mélancolie et de beauté ont enfin l’occasion de comprendre pourquoi cette série demeure, encore aujourd’hui, une référence incontournable du petit écran.
Alors, préparez-vous à rire, à pleurer et à méditer sur la fugacité de l’existence. Après tout, la vie ne tient qu’à un fil, et « Six Feet Under » nous l’a prouvé mieux que quiconque.